La semaine aurait pu s'achever sur des perspectives prometteuses, les opérateurs semblaient y croire ce midi puisqu'ils propulsèrent le CAC40 au-delà des 3.770Pts, malgré le handicap d'une baisse de -1,1% de Wall Street la veille, d'une lourdeur persistante dans tous les secteurs touchant à la consommation (distribution, produits alimentaires, loisirs...), et surtout 3 attentats meurtriers cette nuit dans la partie touristique du Sinaï égyptien fréquentée par des touristes israëliens.
Mais tous ces soucis auraient du se dissiper à 14H30 avec des chiffres de l'emploi conformes aux prévisions (toutes les plus récentes déclarations des membres de la FED ou des proche de GW Bush allaient dans le sens d'une embellie sur le marché du travail en septembre).
Au lieu des 160.000 créations de postes attendues, 96.000 seulement furent présentes au rendez-vous, c'était le dernier avant les élections du 2 novembre et beaucoup d'observateurs admettent que cette déconvenue tombe au plus mauvais moment pour le Président qui débattra ce soir sur des questions économiques avec son challenger John Kerry...que les sondages donnaient largement vainqueur à l'issue du précédent face à face.
Il ne fait pas de doute que Wall Street n'apprécie guère de voir son favori en mauvaise posture et probablement acculé sur la défensive ce soir : la victoire facile qui se dessinait 10 jours auparavant n'est plus qu'un lointain souvenir et cette incertitude pourrait peser sur les indices US au-delà de cette ultime séance de la semaine qui se solde par un repli de -1% du Dow Jones (dont -0,35% à la mi-séance ce vendredi).
Paris a pendant quelques minutes affiché la plus mauvaise performance parmi les places européennes. le CAC40 a cédé jusqu'à -1,1%: la moitié du terrain fut heureusement repris en fin de journée et la performance des valeurs françaises s'avère comparable, voire supérieiure à celle des actions cotées à Francfort ou Amsterdam.
A l'heure des bilans hebdomadaires, il apparaît que le secteur de la restauration collective aura enregistré la pire semaine de l'année 2004 avec une baisse de -7% de Sodexho (trimestriels décevants) et d'Elior.
L'avertissement de l'équipementier américain Delphi aura également fait du mal à Valéo (-4,2%) et cassé l'élan haussier de Peugeot et Renault, tandis que Michelin (-2%) fut plombé par le renchérissement des dérivés du pétrole.
A l'inverse, quelques bonnes surprises avec le nouveau brevet de Soitec (lamelles de silicium 'smart cut' dont la conductivité vient d'être encore améliorée) qui déclenche une vague d'achats (+7%), les pires scénarios ne semblent plus de mise sur Wavecom qui retrouve la confiance des opérateurs après l'abandon du marché des téléphones mobiles...
Mais la vedette incontestée de la semaine restera Alstom avec ses 650 millions (!) de titres échangés en 5 séances, moyennant une progression de +15%, dans l'attente de gros contrats en Chine à l
'occasion du déplacement du Chef de l'Etat en Asie (possibilité de commande de 180 locomotives de convois marchandise et de 40 rames de TGV pour équiper la ligne Shanghaï/Pékin).
Il conviendra de surveiller lundi le niveau du baril de pétrole (échec de la tentative de consolidation sous 52$) puis le Prix de l'Or qui semble déborder un cap décisif (1225$/Oz) et traduit bien une nervosité des investisseurs peu propice aux exploits boursiers.
Mais tous ces soucis auraient du se dissiper à 14H30 avec des chiffres de l'emploi conformes aux prévisions (toutes les plus récentes déclarations des membres de la FED ou des proche de GW Bush allaient dans le sens d'une embellie sur le marché du travail en septembre).
Au lieu des 160.000 créations de postes attendues, 96.000 seulement furent présentes au rendez-vous, c'était le dernier avant les élections du 2 novembre et beaucoup d'observateurs admettent que cette déconvenue tombe au plus mauvais moment pour le Président qui débattra ce soir sur des questions économiques avec son challenger John Kerry...que les sondages donnaient largement vainqueur à l'issue du précédent face à face.
Il ne fait pas de doute que Wall Street n'apprécie guère de voir son favori en mauvaise posture et probablement acculé sur la défensive ce soir : la victoire facile qui se dessinait 10 jours auparavant n'est plus qu'un lointain souvenir et cette incertitude pourrait peser sur les indices US au-delà de cette ultime séance de la semaine qui se solde par un repli de -1% du Dow Jones (dont -0,35% à la mi-séance ce vendredi).
Paris a pendant quelques minutes affiché la plus mauvaise performance parmi les places européennes. le CAC40 a cédé jusqu'à -1,1%: la moitié du terrain fut heureusement repris en fin de journée et la performance des valeurs françaises s'avère comparable, voire supérieiure à celle des actions cotées à Francfort ou Amsterdam.
A l'heure des bilans hebdomadaires, il apparaît que le secteur de la restauration collective aura enregistré la pire semaine de l'année 2004 avec une baisse de -7% de Sodexho (trimestriels décevants) et d'Elior.
L'avertissement de l'équipementier américain Delphi aura également fait du mal à Valéo (-4,2%) et cassé l'élan haussier de Peugeot et Renault, tandis que Michelin (-2%) fut plombé par le renchérissement des dérivés du pétrole.
A l'inverse, quelques bonnes surprises avec le nouveau brevet de Soitec (lamelles de silicium 'smart cut' dont la conductivité vient d'être encore améliorée) qui déclenche une vague d'achats (+7%), les pires scénarios ne semblent plus de mise sur Wavecom qui retrouve la confiance des opérateurs après l'abandon du marché des téléphones mobiles...
Mais la vedette incontestée de la semaine restera Alstom avec ses 650 millions (!) de titres échangés en 5 séances, moyennant une progression de +15%, dans l'attente de gros contrats en Chine à l
'occasion du déplacement du Chef de l'Etat en Asie (possibilité de commande de 180 locomotives de convois marchandise et de 40 rames de TGV pour équiper la ligne Shanghaï/Pékin).
Il conviendra de surveiller lundi le niveau du baril de pétrole (échec de la tentative de consolidation sous 52$) puis le Prix de l'Or qui semble déborder un cap décisif (1225$/Oz) et traduit bien une nervosité des investisseurs peu propice aux exploits boursiers.